Romain gary s'en va-t-en guerre
Auteur(s)
SEKSIK LAURENTEditeur
FLAMMARIONRayon
Littérature / Romans / Romans francophonesRésumé :
Avant d'inventer Emile Ajar, Romain Gary s'est inventé un père. Bâtissant sa légende, !'écrivain a laissé entendre que ce père imaginaire était Ivan Mosjoukine, l'acteur russe le plus célèbre de son temps. La réalité n'a rien de ce conte de fées. Drame familial balayé par !'Histoire et fable onirique, Romain Gary s'en va-t-en guerre restitue l'enfance de Gary et la figure du père absent. Avec une émotion poignante, le roman retrace vingt-quatre heures de la vie du jeune Romain, une journée où bascule son existence. Après Les derniers jours de Stefan Zweig et Le cas Eduard Einstein, Laurent Seksik poursuit magistralement cette quête de vérité des personnages pour éclairer le mystère d'un écrivain, zones d'ombre et genèse d'un créateur, dans une histoire de génie, de ténèbres et d'amour.
Date de parution : 18/01/2017Collection : LITTERATURE FRA
Format H : 210
Format L : 136
Poids : 296 g
Epaisseur : 19

Romain Gary s'en va-t-en guerre
Wilno – aujourd’hui Vilnius – 26 janvier 1925. Roman Kacew a presque 11 ans, il vit dans le ghetto juif avec sa mère, Nina, modiste, poursuivie par les huissiers. Ses parents sont séparés, son père, Arieh, fourreur dont les affaires périclitent, s’est installé avec sa jeune maîtresse, qui est enceinte. Voilà les faits, avérés, à partir desquels Laurent Seksik va imaginer vingt-quatre heures dans la vie de Roman : au soir du 27 janvier 1925, le jeune garçon aura découvert le mensonge, la trahison. Il aura vu la lâcheté des hommes et la fin de son enfance : « Le temps des rêves est derrière nous. » Pour Laurent Seksik, ces blessures jamais refermées, ce premier abandon sont au cœur du mystère qui entoure Romain Gary. En effet, celui-ci a menti sur ses origines jusqu’à sa mort. Il s’est inventé fils d’un célèbre acteur russe, il a fait de sa mère une styliste renommée. Il a tu la réalité poignante de sa vie quotidienne dans le ghetto de Wilno, les humiliations, la menace d’exactions bien pires encore.
C’est d’abord aux lecteurs de Gary que s’adresse ce roman biographique. Ils y retrouveront avec émotion la mère de La Promesse de l’aube, aimante et excessive, qui voulait « offrir à son fils le meilleur des futurs ». Mais si vous ne connaissez pas l’œuvre de Gary, ce beau portrait du « futur grand écrivain » pourrait bien vous donner envie de la découvrir.
Par Véronique